Un nouveau conte à méditer
à la recherche de l’essentiel dans la relation
aux autres et à soi-même …
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conte extrait du site de Bernard Lamailloux
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Conte de la barrière
” Il était une fois un garçon avec un sale caractère.
Son père lui donna un sachet de clous et lui dit d’en planter un
dans la barrière du jardin
chaque fois qu’il perdrait patience et se disputerait avec quelqu’un.
Le premier jour il en planta 37 dans la barrière.
Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler,
et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour :
il avait découvert que c’était plus facile de se contrôler que de planter des clous.
Finalement, arriva un jour où le garçon ne planta aucun clou dans la barrière.
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Alors il alla voir son père et il lui dit que pour ce jour il n’avait planté aucun clou.
Son père lui dit alors d’enlever un clou dans la barrière pour chaque jour
où il n’aurait pas perdu patience.
Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son père qu’il avait enlevé
tous les clous de la barrière.
Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit :
** Mon fils, tu t’es bien comporté mais regarde tous les trous qu’il y a dans la barrière.
Elle ne sera jamais comme avant.
Quand tu te disputes avec quelqu’un et que tu lui dis quelque chose de blessant,
tu lui laisses une blessure comme celle là.
Tu peux planter un couteau dans un homme et après lui retirer,
mais il restera toujours une blessure.
Peu importe combien de fois tu t’excuseras, la blessure restera.
Une blessure verbale fait aussi mal qu’une blessure physique.** ”
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J’ajouterai à ce conte que les blessures que l’on fait aux autres,
on se les inflige aussi … en premier …
chaque souffrance imposée à l’autre finit par se retourner contre soi,
en générant la culpabilité …
c’est comme si on voulait se faire punir… les autres sont le miroir …
soyons dans l’empathie, pour soi d’abord,
et le miroir renverra celle des autres …
jetons la boîte de clous et ouvrons enfin la barrière …
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